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Aperçu historique

 

 

Brève historique de notre société

 

(En construction)

C'est le 19 mars 1908 que la société des chasseurs du district d'Hérens a été constituée par 15 chasseurs d'Hérémence, Nax, Saint-Martin et Vex. Dans les premiers statuts, les buts de la Diana d'Hérens étaient en autre de développer un  travail en commun et une manière rationnelle du développement du gibier ainsi que la répression des délits de chasse par la nomination de gardes chasses.

Dès 1914, les chasseurs constataient que les gardes-chasse nommés par l’État n'effectuaient pas bien leur travail. Les sociétaires étaient invités à les surveiller et à dénoncer les négligents. Ils décidaient d'octroyer un montant de 600.- pour la constitution d'un fond de repeuplement, de nommer deux nouveau gardes-chasses et de leur allouer un subside de 2.- par journée de travail. Au retour de chaque ronde, un rapport signé par un fonctionnaire accompagnant devait être adressé au comité.

Dès 1920, des tensions au sein de la société menaient cette dernière à un placement sous tutelle du Département de l'intérieur jusqu'en 1928.  En 1929, la Diana d'Hérens acceptait l'admission de trois chasseurs sédunois. En 1931, 21 membres de la Diana réorganisée promettaient d'observer fidèlement les statuts. Cependant, de 1936 à 1942, une seule assemblée générale, pourtant obligatoire annuellement selon les statuts, était réunie à Euseigne en 1938.

En 1943, la Diana d'Hérens adhérait à la Fédération Valaisanne des société de Chasse. Dès lors, la Diana recouvrait une certaine sérénité et voyait le nombre de ses membres augmenter. La sauvegarde et le repeuplement du gibier redevenaient un souci constant des présidents et des comités qui se succédèrent. La Diana organise des battues au renard et s'inquiète de certaines maladies du chamois.

En 1956, la Diana obtenait l'autorisation de tirer la marmotte dans le district franc fédéral du Pleureur qui allait être noyé par les eaux du barrage de la Grande-Dixence. Durant cette même année, Louis Pralong, membre de la Diana d'Hérens, était élu au comité de la fédération des sociétés cantonales de chasse.

En 1957, deux membres étaient exclus de la société pour violation des prescriptions de l'arrêté cantonal sur la chasse et comportent nuisible à l'intérêt des chasseurs.

Le cinquantenaire de la Diana était célébré le 23 novembre 1958 à Saint-Martin. Invités de marque et chasseurs dégustaient le bouquetin tiré exceptionnellement pour cette occasion. A cette date, le nombre des membres approchait la centaine.

en 1959, une proposition pour un lâcher de cerfs dans le Val d'Hérens était vivement combattue par le garde principal qui craignait l'importance des dégâts causés par cet animal. Ce n'était que partie remise puisqu'en 1966, les démarches pour l'introduction du cerf étaient entreprises et les premiers lâchers eurent lieu en 1968. En 1970, on pouvait déjà compter une douzaine de spécimens dans la région de Mandelon. A la même époque, une expérience pilote d'élevage de lièvre débutait à Ayent.

Sous l'impulsion du comité de la Diana et de son représentant au comité cantonal M. Louis Pralong, des cours pour candidats chasseurs étaient organisés sur le plan cantonal. Ces cours devaient servir de préparation aux examens pour l'obtention du permis de chasse.

En 1966, la Diana d'Hérens revendiquait la direction de la Fédération valaisanne des sociétés de chasse. C'est ainsi que durant trois ans, dès 1967, les destinées de cette Fédération étaient placées sous la responsabilité de M. Louis Pralong, président, M. Jean Maîstre, secrétaire et M. Alphonse Dayer, caissier. Cet honneur revenait une nouvelle fois à la Diana d'Hérens en 1977 lorsque M. Narcisse Seppey reprennait les rennes de la Fédération cantonale.

En 1978, un chasseur de La Luette signalait la présence du lynx dans la région. Cette information, qui passa d'abord pour une boutade, se révéla être une réalité avec laquelle les chasseurs doivent compter.

L'activité intense de la Diana d'Hérens se poursuivait. En 1984, la société comptait 310 membres, faisant d'elle l'une des plus importante Diana du Valais. Le 75ème anniversaire de la société est fêté à Euseigne avec la présence de plus de 250 personnes. Un an plus tard, une commission composée de Jean Pralong, Gérard Fauchère, Candide Sermier, Roger Zermatten et Charly Sierro révise les statuts de la société et y intègre officiellement les amicales comme organes de la Société.

En 1987, faisant écho à une proposition de l'Amicale d'Hérémence – Vex et Agettes, l'Etat accepte l'introduction de la régulation des bouquetins par les chasseurs. Le tir de 200 bouquetins sur la base d’un tirage au sort est introduit. Cette annonce est fort appréciée.

 

Les contraintes toujours plus fortes pour les stands de tir, ainsi que le nombre croissant d’adeptes du tir de chasse dans le Valais central, éveillent l’idée d’équiper deux stands équipés de cibles polytroniques sur le territoire d’Hérens, soit un sur Ayent et un au Sauterôt. En 1998, es devis annoncés font toutefois l’effet d’une douche froide sur l’assemblée qui décide de se donner un peu de temps de réflexion et de réexamen.

2000, La première année du troisième millénaire est aussi celle du tir du premier loup sur territoire d’Hérens. Malgré l’autorisation dûment délivrée, l’affaire a été fortement médiatisée, au déficit du chasseur considéré comme un superprédateur moins légitimé que le loup, n’ayant pas besoin de cela pour se nourrir.

 

La pression exercée  par les milieux forestiers en vue de réduire les dégâts du gibier dans le repeuplement forestier force à prélever davantage de cerfs. Le service cantonal fixe la barre à 1000 pièces par an. Pour y parvenir, il se déclare prêt à ouvrir des portions de réserve au tir de certaines catégories de cerfs. L’idée de se rendre, pour la première fois, avec une arme dans la réserve titille les chasseurs qui sont ainsi les premiers artisans de la régulation du gibier.

2001 correspond au premier exercice du nouvel arrêté quinquennal marqué par des contraintes inhabituelles dans la chasse au chamois. Fini de tirer le premier chamois non suité ; il faut commencer par identifier l’âge et le sexe de l’animal, sous peine d’écoper d’une surcharge en bracelets, voire d’autres sanctions.

En 2002, la Diana d’Hérens joue un rôle déterminant sur le plan du tir du chevreuil. Sa position est acceptée par une majorité de Dianas du Valais romand. La commission consultative s’en distance, événement qui donne lieu à plusieurs séances de remise des pendules à l’heure au sein de la fédération.

En 2005, L’amicale Hérémence – Vex – Les Agettes inaugure son premier poste d’observation du gibier sur la route de la Traverchire afin de partager avec la population son plaisir de contempler notre belle faune.

La kératoconjonctivite du chamois fait son apparition en 2007 dans le secteur d'Arolla. Quelques observations dans le fond du Val des Dix font penser que la maladie s’est propagée à partir de la réserve fédérale du Mont-Pleureur dans la région de Louvie. Plus d'une centaine de chamois sont trouvés péris ou abattus par les gardes chasse. Une année plus tard, la maladie se propage et le cheptel du vallon d'Arolla est décimé. Ce ne sont pas moins de quelques 500 chamois qui sont atteints par la kératoconjonctivite et des mesures sont prises pour tenter d'éradiquer la propagation de cette épidémie. Les festivités du centième anniversaire se déroulent à Hérémence les 6 et 7 décembre

 

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